La newsletter de Kometa devient La Comète : même éclat, nouvelle trajectoire. Cet hiver, Kometa célèbre son 2e anniversaire, avec un dossier spécial consacré aux liens entre ces humains qui sont parfois si bêtes et ces bêtes qu’il ne faut pas voir comme trop humaines.
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Le numéro en un mot Panthère de l’Amour, hérissons rebelles et pandas diplomates : le dixième numéro de Kometa se penche sur la relation entre l’homme et l’animal dans un bestiaire géopolitique et sensible, parrainé par le photographe et réalisateur Vincent Munier (La Panthère des neiges). Dans ce numéro, retrouvez les plumes et la patte des grands écrivains Jonathan Franzen, Andreï Kourkov, Maylis de Kerangal, Mohamed Mbougar Sarr, des cinéastes Agnieszka Holland et Cristian Mungiu, de la sociologue Kaoutar Harchi et de l’historien de la condition animale Éric Baratay.  |
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Maylis de Kerangal – “Je cherche Nour” Maylis de Kerangal se remémore sa rencontre avec Nour, jeune guide palestinienne, lors d’un voyage à Hébron en 2016. Neuf ans plus tard, alors que la guerre ravage Gaza, elle part sur ses traces pour raconter un quotidien bouleversé par l’occupation. À travers le visage de Nour, c’est toute une jeunesse palestinienne qu’elle évoque, ses rêves, sa dignité, sa résistance silencieuse.  Le tombeau des Patriarches, lieu saint situé à Hébron, en Cisjordanie occupée. — Jonas Opperskalski. |
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Vincent Munier - Parrain du numéro Photographe et cinéaste, Vincent Munier parcourt le monde depuis plus de trente ans pour capter le regard d’animaux menacés : cerf des Vosges, ours polaire, panthère des neiges, renard polaire, harfang des neiges. Dans un grand entretien, il revient sur son parcours et sa vision du vivant. De son enfance vosgienne marquée par un père naturaliste à ses expéditions dans les territoires les plus extrêmes, il interroge notre rapport au sauvage et à l’humilité. Sa “voie de l’immobile”, faite de patience et d’effacement, est une résistance douce contre la vitesse et la domination humaine. À travers ses récits d’affûts, il esquisse une géopolitique du vivant, où chaque regard animal nous renvoie à notre place dans le monde.  Ours polaires, Manitoba, Canada, 2010. — Vincent Munier |
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Cristian Mungiu interroge nos démocraties Cinéaste majeur du cinéma roumain contemporain, Palme d’or en 2007 avec 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Cristian Mungiu avait 21 ans lors de la chute du régime Ceaușescu. Comme toute une génération, il a traversé le basculement de la Roumanie postsoviétique, ses promesses d’émancipation et ses désillusions. C’est dans ce terreau qu’il forge une œuvre lucide et sans concession, où chaque film devient une radiographie morale de la société. Pour lui, “la civilisation est une fine couche de vernis” : derrière les apparences, il observe l’animal en nous, nos peurs et nos renoncements. |
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Le bestiaire géopolitique du XXIᵉ siècle Ils figurent sur les blasons, déclenchent des crises diplomatiques ou incarnent des révolutions : les animaux aussi occupent le terrain du pouvoir. Leurs corps sont surveillés, leurs migrations instrumentalisées, leurs images manipulées. Dans ce bestiaire géopolitique, crocs, plumes et cornes en disent souvent plus long que les drapeaux. Du panda diplomate au vautour espion, du pangolin victime de rumeurs au loup devenu enjeu électoral, chaque espèce reflète nos tensions et nos fantasmes de contrôle. Le castor incarne la résistance autochtone, la fourmi un empire sans empereur, le sanglier nos contradictions entre nature et domination. Un petit bestiaire géopolitique où les animaux racontent le monde mieux que nous. |
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Mohamed Mbougar Sarr : “La nuit je lis” Le prix Goncourt 2021 avec La Plus Secrète Mémoire des hommes, rejoint Michka Assayas et Eva Bester comme chroniqueur de notre séquence Kometa Kulte. Sa rubrique, Sarr Système, réserve une surprise à chaque numéro. Dans ce premier texte, La nuit je lis, il explore deux œuvres hantées par l’obscurité : Nuit d’Edgar Hilsenrath et Nocturne du Chili de Roberto Bolaño. Deux récits qui questionnent la dignité humaine face à la barbarie et la responsabilité des artistes quand la nuit tombe sur le monde.
Mohamed Mbougar Sarr fait partie des nombreux, auteurs, photographes, journalistes... soutiens de Kometa ! |
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La “reko” de KometaPar Clément Balta, chef d'édition László Krasznahorkai, Le Dernier Loup (Cambourakis, 2019) Cet auteur magyar au nom difficile à prononcer, c’est celui du dernier prix Nobel de littérature, et pour coller au thème de notre prochain numéro à nous, les bêtes, on a lu son Dernier Loup, une courte histoire qui n’a l’air de rien, celle d'un client solitaire qui raconte à un barman hongrois (tiens tiens) dans un bar berlinois perdu son improbable invitation à aller en Estrémadure, ce Finistère espagnol, pour écrire un article sur la région, oui, écrire un article, lui le professeur de philo qui n’est plus prof et qui ne fait plus de philo, et il lit cette phrase qui le marque par sa poésie : « c’est au sud du fleuve Duero qu’en 1983 a péri le dernier loup », et de fil en aiguille, en une seule et même phrase prosaïque, longue comme un hurlement à la lune, il se confie au barman qui grommelle et roupille à moitié, on sent que la maxime de Hobbes n’est pas loin, il y a un loup dans cette histoire c’est sûr et si c’était nous ça ne m’étonnerait pas. |
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Le jeu de la ComèteLa semaine dernière, on vous emmenait sur la perspective Nevski, à Saint-Pétersbourg (Russie), devant la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan où le groupe Stoptime s'était produit avant son arrestation (voir le récit de Dmitry). Bravo à nos nombreux lecteurs qui ont identifié ce lieu ! Pour cette nouvelle édition, on corse un peu les choses ! Alors, saurez-vous deviner où la Comète vous téléportera la semaine prochaine ? 👀 Pour jouer, cliquez 👉 ici | | |
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